Hôtel Emirilala

Site de présentation du projet de construction d'un hôtel de standing à Madagascar

 

"Le projet est le brouillon de l'avenir. Parfois, il faut à l'avenir des centaines de brouillons"

Jules Renard

express madagascar

2 février 2016

MAM 2923De plus en plus d’opérateurs, nationaux et étrangers, se lancent dans le secteur hôtellerie, en vue du Sommet. Plus de quatre vingt projets sont en cours.

Avis aux investisseurs. Les organisateurs du Sommet de la Francophonie prévoient de construire 80 hôtels avec 3.000 chambres, pour accueillir les délégations en novembre prochain, pour le XVIè Sommet de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Les opérateurs économiques trouvent ainsi un grand profit à investir dans le domaine de l’hôtellerie. Depuis quelques mois, des travaux de rénovation et de construction de complexes hôteliers et de grands hôtels et restaurants sont visibles un peu partout dans la capitale. « En 2015, nous avons eu un contrat avec les organisateurs du Sommet de la Francophonie, ce qui nous a poussés à rénover notre hôtel à Antaninarenina, et à construire un deuxième hôtel, dans un autre quartier résidentiel de la ville », explique Emilio Yepes, investisseur et gérant d’hôtels.
Il ajoute que le secteur hôtellerie est encore très ouvert, malgré un grand nombre d’hôtels et de restaurants déjà érigés dans la capitale. « Le réseau hôtelier à Antananarivo n’est pas encore saturé, vu le peu de touristes qui séjournent ici. La plupart étant seulement de passage dans la capitale. Nos clients sont donc essentiellement des hommes et femmes d’affaires, passant un séjour de plus d’une semaine ». Un investissement plutôt rentable, confirme-t-il, puisqu’une chambre coûte en moyenne Ariary 180 000 la nuitée.

La plupart des investisseurs hôteliers ont conclu un accord avec des entreprises locales et internationales. Sur la question de la politique foncière, ils ont fait appel à de grandes sociétés, qui ont acheté des terrains et sont déjà en règle avec l’État. « Ce sont nos sociétés partenaires qui s’occupent de la politique foncière. Nous ne faisons que construire, après avoir conclu le contrat », confirme Emilio Yepes.
Mamy Rajaobelina, délégué général chargé de la gestion, de la réalisation des activités et infrastructures liées à l’organisation et à la tenue du Sommet de l’OIF, souligne que l’achat de terres est actuellement en pleine expansion, grâce à la tenue du Sommet. « Nous encourageons d’ailleurs les propriétaires de terrains, à vendre, puisque cela représente un grand investissement, à la fois pour eux et pour les opérateurs ».
Grand investissement
D’autre part, pour le cas des grands hôtels éligibles au Sommet de la Franco­phonie, ces derniers doivent se situer dans des lieux sécurisés, avec des conditions d’hygiène et sanitaires
strictes, dans des quartiers résidentiels non loin du centre-ville. Une chambre coûte en moyenne 100 000 à 400 000 ariary la nuitée. Les investisseurs ayant investi des millions d’Ariary dans la construction ou la rénovation. « La valeur de l’investissement dépend de l’envergure de l’infrastructure, mais aussi du nombre de personnels employés, de la décoration, des retouches », précise Mamy Rajaobelina.
Quant aux perspectives d’après-Sommet, les opérateurs restent également optimistes et confiants. « Beaucoup d’hôtels ouvrent et vont ouvrir. Cela renforce la concurrence, mais permet également une nouvelle ouverture d’investissement, puisqu’après le Sommet, le nombre de touristes venant à Madagascar devraient connaître une hausse », explique l’opérateur.

Normes requises

D’après les exigences des organisateurs du sommet de la Francophonie, en collaboration avec la Fédération des Hôteliers et Restaurateurs
de Madagascar, les hôtels doivent suivre des normes strictes, entre autres la climatisation, un téléviseur câblé, un coffre-fort et la connexion wi-fi. Ils devront contenir environ 10 à 15 chambres minimum, et une cinquantaine au maximum. Le personnel employé, dans un hôtel tourne autour d’une dizaine à une cinquantaine également, selon l’envergure de l’hôtel. Les matériaux de construction, tels peinture, bois, fer, sont d’origine locale. D’après les explications de Mamy Rajaobelina, des visites ont été effectuées dans les hôtels de la capitale, afin de voir s’ils remplissent effectivement les conditions exigées.

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